Le marché sur lequel sont situés les médias est très chargé, les places sont chères. S’ils veulent perdurer dans le temps et continuer à générer de l’abonnement, ils doivent se lancer dès maintenant dans une opération séduction de leur lectorat.

Il y a plusieurs tendances à observer : intelligence artificielle, GPT-3, métaverse, eyewear, blockchain et smart contracts… Chacune peut être un moyen pour les médias de devenir plus efficaces, plus intéressants et plus indépendants.

Nous sommes dans une logique de transformation en plateforme. Sur la diffusion, nous sommes passés d’un seul canal à vingt canaux différents avec chacun : sa propre logique de flux ou de stock, sur des devices mobiles ou enceintes connectées, sur de multiples réseaux sociaux, etc…

On voit apparaître des outils qui permettent à certains journalistes de devenir auteurs. Or, un auteur n'est pas forcément journaliste, et un journaliste n'est pas forcément auteur.

Les médias de demain auront un rôle à jouer auprès des GAFAM. À la fois pour réclamer plus de transparence algorithmique et pouvoir porter leur voix sur les plateformes. Mais aussi pour leur faire concurrence en tant qu’acteur de confiance.

La façon dont le public conçoit les contenus d’information ou de divertissement est différente sur chaque plateforme. Les médias doivent connaître ces subtilités de narration, et pour cela il faut investir dans les technologies d'écoute pour rester à la page.